Tous les soirs, avec application
Comme des forcenés, nous nous pompions
C'était la fête de l'organe
Elle aspirait ma banane
Et de mes lèvres, son clitoris, qui se pavane
L'on ne pouvait y échapper
L'on ne pouvait se défiler
Cela était un rituel
Comme un sacrement pour elle
C'était l'orgasme de pleine montagne
Qui résonnait de village en village
Dans des paysages sans âge
Ou jamais, l'on ne se magne
Dehors encore, en des endroits désertés
Ou nous nagions en toute nudité
Et nous nous pompions
Quand le soleil osait briller
C'était la fête de l'organe
Elle aspirait ma banane
Et de mes lèvres, son clitoris qui se damne
Cela était un rituel
Comme un sacrement pour elle
Patrice Faubert (2002) pouète, puète, peuète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "