Il est des jours ou je suis mal,
Mal de ce manque de toi,
De toi, j’ai appris tout de l’amour,
Tout de l’amour qu’on apprend d’une femme,
D’une femme au cœur si tendre,
Si tendre que je prend souvent ta main,
Ta main dans ma main, nous marchions,
Nous marchions au bord de ce ruisseau,
Ce ruisseau qui a vu renaître ma vie,
Ma vie qui s’est noyée de ce chagrin,
Ce chagrin dont j’ai remplie mes valises,
Mes valises faites un soir dans la tristesse,
La tristesse de pardonner à ceux que j’ai cru m’aimer,
M’aimer était ton désir,
Ton désir qu’illumine le bleu de ta rétine,
Ta rétine fracassée par la nostalgie,
La nostalgie comme le calice d’une vie nous bûmes,
Nous bûmes insouciants notre désir,
Notre désir de nous aimer à jamais,
A jamais vivre ensemble les jours qui nous restaient,
Nous restaient à parcourir un bout de chemin paisible,
Paisible sera notre vie demain,
Demain est un autre jour d’amour,
D’amour, je parerai ton plus beau sourire,
Ton plus beau sourire qui égaye mes jours,
Mes jours passés ne sont qu’un vague souvenir,
Un vague souvenir, malheureux que j’enterrerai,
J’enterrerai tous mes soupirs,
Mes soupirs que tu apaises d’un baiser,
Un baiser langoureux, si doux de tes lèvres,
Tes lèvres vermeilles qui me disent des mots,
Des mots d’amour qui réchauffent mon cœur,
Mon cœur revit dans la douceur de tes caresses,
Tes caresses qui me réveillent chaque matin,
Chaque matin, nous refaisions notre vie,
Notre vie, de ton amour et de ma passion,
Ma passion d’être ton éternel patient,
Ton éternel patient que tu soignes du soir au petit matin.
Sujet: toi mon bel amour