Sans perdre l'instant, ni aucuns accents,
suivant les virgules de ses mots pointés,
retenant le souffle pour ne point dissiper
les proses qui dans l'air se mettent à danser.
Le poète parle et donne au bruit une belle leçon...
Arrêtant le temps et se jouant des vents;
ses vers sont au-delà de tous les éléments.
Sur l'arithmétique de ses rêves tiraillés se penche le beau,
s'étanchent ses maux.
Le poète pli au néant de beaux ruissellements ...
Attenant à l'ehter de ce qu'il allitère,
il prose sur la rose une goutte osée
de rosé volatile au baisé de ses lèvres
de l'image en action en suspension de rêves..
Le poète souffle et le vent s'arrête pour écouter cet air ...
Sous ses pieds sont comptés les vers qui sous la terre
viendront l'emporté loin de ses années
passés à trimer en rimes et à mettre
le métrique calculée des tripes de son être..
Le poète meurt et donne à la mort un admirable leurre ...