D’un pas pressé, les braves gens
Prêtent l’oreille du bout des yeux,
Ils se présentent enfin devant
Le moment de vivre le lieu
Qui émerveille tant les enfants,
Ces petits hommes en devenir,
Comme leurs modèles, des grands
Attirés par les souvenirs.
Sur les gradins, la ville est là,
Prête à accueillir l’exception,
La différence qui pour une fois
N’est pas synonyme de baston,
Les instruments taisent les maux
De tous les enfants de couleur,
Quels qu’ils soient d’ailleurs, les marmots
Sont des clients pour la douceur,
La beauté de ces acrobates
Qui jonglent sur la corde raide
Immortalise le spectacle,
Contorsionniste de l’entraide
Car les voltigeurs sous la tente
Sont une même et grande famille
Qui, de ses vœux, de ses attentes,
Appelle la foule gentille,
Celle qui rit pour des broutilles,
Farces de pitres délirants
Sur une piste sablée qui brille
Par la trompette du clown blanc,
Monsieur Loyal s’émoustille,
Il va annoncer brillamment
La minute où mon cœur vacille,
Le dresseur et ses assistants.
L’homme canon ne fait plus peur,
Ce n’est pas l’endroit pour mâcher
Le tissu de l’humanité
Par goût pourri pour l’ascenseur,
Celui qui renvoie la colère
A la face de l’assemblée,
Ici on soigne l’éphémère,
La communion en société.
Passez boire le cafe sur mon forum,
citoyens du monde,
ma maison est la votre ...
http://www.mespoemes.net/recou/