359) Quand tu viendras :
Quand tu viendras je n'éprouverai aucune crainte.
Je t'ouvrirai les bras confiant et oui, souriant
voyant approcher la fin sans nulle douleur
quand d'autres s'en vont gémissant, pleurant et criant.
J'observerai fasciné danser tes hanches,
métronome de mon cœur. Volupté tendre :
contempler ta belle silhouette blanche
dont le sourire suffit à mon cœur fendre.
Et là, haletant, cachant mon excitation
je me redresserai et tout en fermeté
oserai t'avouer cette fascination
qu'en mon âme tu as toujours su susciter.
Alors oui, viens à moi. Souris, ne grimace pas
et viens plus près. Tes yeux en flamme rousse
dans ton crâne blanc annoncent donc mon trépas.
Ô mort, avec toi la terre sera plus douce.