Elle avait un air de douceur
Elle avait un soupir de fraîcheur
A Strasbourg, elle était professeur
Ses deux filles avaient une chambre
Leurs cheveux étaient couleur d'ambre
C'est près d'une cheminée
Que nous dormions enlacés
De trop de sexe, épuisés
Le feu nous réchauffait
Le feu nous apaisait
Comme moi, qui la pratiquait
Elle avait la culture de nudité
L'Allemagne, il faut le noter
N'était pas bien loin
Et nous baigner nus, ne faisait aucun foin
Très prude, néanmoins, elle était
J'étais le diablotin, qu'il lui fallait
Dans sa vie, j'étais une anomalie
Dans ma vie, elle était une bourgeoisie
Elle venait rarement chez moi
23 passage national, à Paris, dans le treizième
Moi, l'internationel, anational même
Et donc, je comprends que l'on rit
Mais, il faut bien un toit
J'ai bu ses seins arrondis
J'ai soufflé dans sa vulve jolie
J'ai titillé son bouton épanoui
Elle avait un air de douceur
Elle avait un soupir de fraîcheur
A Strasbourg, elle était professeur
Patrice Faubert (1979) pouète, peuète, puète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur "hiway.fr"