Journal hostile

La foule une seule bete qui rampe vers l'amour et la mort
La foule une sale bete qui démange jusqu'au coeur
La foule des gens par milliers qui souillent mon gros coeur
Les gens des corbeaux qui picorent mon putain de coeur

Quand j'ai plus la foi je deviens fou
J'écris des textes sur le monde fou
Dans lequel tout le monde s'en fout

Je gueule avec la rage d'un incompris
Et je noie ma pomme pourrie
Et sinon ba dans la vie moi je ris

Avec mes amis qui pensent pas Mal
On me prend pour un drole d'animal
Quand je sors de ma voix mon cérébral

Ils me disent pas normal
Depuis que je lis des livres
Ils se disent "il est bizarre"
Depuis que je me délivre

Alors au quotidien je ferme ma gueule
J'affronte la houle seul contre tout
Je sens mon esprit grandir
Tandis qu'eux en boite
Ils font que de boire
Comme des cons
Moi dans mon cocon
Je façonne le fond du vers
J'enfonce la plaie dans le couteau
Et je relève la tete quand j'en ai finis
Avec ma putain de torture cérébral, l'Infini

Un jour ils m'écouteront avec délice
Pour l'instant moi je reve toujours d'Alice
Et j'emmerde leur délire de lisse
Moi mes mots sont des gros graviers

Je fous un masque tout les jours
Je parais un mec que je suis pas
Ils me jugent et ça ça se fait pas
Va lire la Bible et reviens me voir

Les premiers de la classe ont les pétoches
Et les derniers sont des fantoches
Y'a que moi qui sort de l'eau avec ma torche

Dans les abysses je batis des trous noirs
Pour les pauvres ames en perdition
Je batis des textes exutoires

Ou mes confrères peuvent aimer doucement