Mon moelleux coeur de marbre tournoyant dans l'univers coloré
Fait jaillir le feu refoulé de mes tristes jours heureux
Son visage, alors, en pixel dans la nuit bleue de mes reves
Luit plus fort que la lune dans ma boite de silènes
Le monde a nous, seul a deux, alchimie des corps
Décor onirique, loin de vous, tes lèvres la en moi
Qui effleure l'armure de mes espoirs en toi
Le monde a nous, seul a deux, dans mes reves
Les lueurs, au loin, des trains de nuits
Hurlent comme des sirènes a l'agonie
L'enfant que j'étais est partis
L'homme que je serai arrive en gare
Cette nuit, je sais plus ou j'en suis
Les trains partent, les quais se vident
Je reste la, inerte, blasé, la tete baissé
Cherchant ce qui peux me rabaissé