CXXXII. Ultimo giorno :
Ma plume s'est asséchée en tristes pleurs.
Et la prose figée sur la page, lente,
s'encre funèbre en couleurs de la douleur.
Le départ final rend là l'absence présente.
Adieu donc en ton voyage vers cet Orient
éternel, destination inéluctable;
où l'un va gémissant, l'autre en souriant.
Le chemin est tracé, c'est inévitable.
Nos vœux t'accompagnent, nous qui te croisâmes
et dont les vies se sont jointes puis séparées.
Alors pour ton ultime paisible voyage
nous avons de chagrin gémi, puis espéré
autour de toi, unissant ici nos âmes.
Que la terre te soit douce en hommage.