AU FIL DU TEMPS
Le temps n’est que poussière,
Comme le papillon est éphémère.
La vie est trop chère,
L’amour est amer,
Les étoiles servent de repère,
Pour atteindre la lumière,
Trouver la chaleur de l’atmosphère
Et abandonner les galères.
Les rêves flottent dans l’air,
Le temps paraît plus clair.
Je ferme les yeux devant cette lueur,
Viennent alors ton visage et ton odeur,
Balayant toutes mes peurs,
Me faisant oublier le malheur.
Mon esprit cherche les couleurs
D’une passion toute de douceur
Où chantent les anges du bonheur,
Ceux qui brûlent tous les cœurs,
Et qui ravivent cette flamme qui meurt,
Celle qui redonne de la chaleur.
Depuis que tu as décidé de partir,
Je ne sais plus ce que c’est de sourire.
Ton image ne cesse de m’éblouir.
Sans toi, je ne me vois pas vieillir.
J’aimerais te reconquérir,
Ou je me laisserai mourir.
Après les astres, j’irai courir.
Je laisserai les rêves m’envahir.
Alors, je pourrai fuir,
Atteindre cette porte, l’ouvrir et la franchir.
Nadia Sarzynski