L’ENFANT
L’enfant banni,
Celui qui crie
Plus fort que lui,
L’homme qui le renie
Vers un monde sans pitié,
Où l’amour est attaqué,
Et rejeté
Par la haine et la peur,
Enfants de la douleur
Et maîtresse de l’horreur.
En prenant sa place,
Les cœurs se sont changés en glace.
L’enfant du bien,
Celui de l’innocence,
Plus faible devant l’importance
Qu’a pris le mal ce matin,
Ira mourir de chagrin,
Ne regrettant rien,
Car il sait qu’il sera rejoint
Par la chaleur d’un amour certain,
Plus brûlant que le regard de cet homme
Et plus fort que le cri de ce matin.
L’enfant meurt, comme,
En chaque heure, disparaît le bien de ce monde.
Nadia Sarzynski