Ma colombe ne chante plus
Ses tristes mélodies,
Sur les cuisses enivrées du sultan.
Elle porte, sur ses ailes,
Le deuil des pigeons tués,
Des rossignols exilés,
Des étoiles vendues aux mercenaires
Aux mains d’acier.
Ma colombe ne pleure plus
Car dans les millénaires des quatre saisons,
Sur les branches des secondes,
Bien d’autres ailes ont fleuri,
Bien d’autres becs ont mûri !