Un esprit vif, espiègle et malicieux,
une gorge chaude, tendre et palpitant.
Le lac profond scrutateur et rieur, ces beaux yeux.
La tendresse pour qui serait, joie, ton sultan.
La voix comme un effleurement, féline,
m’électrisant comme une fourrure sèche
à la seule pensée de ma mie câline
au front lisse et serein, jamais revêche.
Et quand vos bras me serrent, aimable collier,
ma poitrine gonfle, vous voici pectoral.
Je pourrais là me promener de vous habillé,
voire, pourquoi pas ?, aller ainsi au grand bal.
J’aime nos si aimables conversations,
un oasis de calme pour oublier fracas.
Peu de mots d’avenir. La palpitation
est là, mais je ne veux pas causer de tracas.
Alors je regarde sous vos couettes.
C’est toujours lieu de joyeux amusements …
J’imagine bien plus qu’une amourette
et me prends parfois à rêver être amants,
complices, époux et cependant aussi amis,
parents et encore être deux amoureux.
Le plus passionné des maris, c’est promis !
Ah ! … ce rêve d’être simplement heureux …