(Les mots d’où), d’ici, d’ailleurs, de l’âme ou du cœur. Ces fameuses métaphores, dont l’une seraient un mythe, l’autre un compte à rebours; une loterie pour lendemain.
La croix du pécheur, la névrose du prêcheur et le béat incrédule, béatifiable, « frousseux » d’une fin irrévocable.
C’est bien par là que je me démène, contradictoire dans mon humaine vérité. Blanc, noir, mal ou bien. Les jeux se frayent un passage vers l’horrible destinée ; L’existence de la faucheuse.
En l’attendant, je griffonne des phrases, des ambrions d’idées, puzzles stériles mais indispensable à cette maladie d’écrivaillon.
Acerbe, vindicatif et inutile. J’attends, comme tous, ce flot de congénère, l’inéluctable rendez-vous. Le dernier grain du sablier qui tombera comme un s.m.s importun.
La vie se traverse dans une délétère ignorance, ou seule la jouissance aurait encore du sens commun.
L’homme ne voit que par son reflet, même dans son altruisme travaillé, il ne cherche que son plaisir. S’oublier, c’est oublier de vivre. Rendons nous à d’évidentes saletés, on aime que pour nourrir son insatiable ego, et à l’heure de la mort, de cette ultime minute, on plantera quand même nos ongles dans la dernière main tendue, dernier sursaut d‘égoïsme pathologique. Partir oui, mais pas seul. Et soyons honnêtes, personne ne prend le billet de l’autre, sauf en peur d’extrême souffrance, une mère pour son enfant par exemple. Encore faut il qu’il soit très jeune, d’un amour tout neuf, sans ces petites taches de lassitudes hypocritement dissimulées derrière des rappels d’amour. En somme la phrase la plus humaine qui soit c’est bien : Mais que deviendrais je sans toi, (vous), (eux).
J’aime l’humain dans ce qu’il a de naturellement pervers. En ermite, en héros, en mécréant ou en saint homme, l’homme échange, pour la grâce d’un dieu, d’un congénère ou d’une rémunération. Il partage ? Balivernes.
Il monnaye; Un paradis terrestre pour les plus pressés, un paradis spirituel pour les plus craintifs.
A suivre :
BROC-ART