La campagne et si calme que je rêve éveillé
Sur le pas de la porte dans mes chaussons fourrés
J’embrasse du regard le parc de ta longère
Son petit pont de bois sa tonnelle de fer
Pourquoi le saule pleure-t-il puisque le printemps vient
Apporter ses rayons de soleil au jardin
Réchauffer la nature qui n’attendait que ça
Faire pousser les jonquilles nous faire son cinéma
Pourquoi la gelée blanche insiste-t-elle enfin
Alors que les beaux jours la chasseront demain
Quand le coq chantera les jours ensoleillés
Et que le jour naissant viendra nous réveiller
Pourquoi les nuages gris restent ils figés
Au-dessus de nos têtes, ils seront délogés
Par la brise matinale qui viendra dès demain
Souffler sur nos deux cœur pour n’en former plus qu’un