Ah, qu’il est doux d’aimer.
Penser l’être aimé,
en soupirs se pâmer,
joues et cœur enflammés.
La joie de courtiser,
la flamme attiser
en approche rusée,
pour vos lèvres baiser.
Sur un air de Mozart,
la poésie et tous les art,
assiègent ce rempart
haut qui vous met à part.
Porté par le songe,
vous dis sans mensonge,
la passion ronge
son frein et sa longe.
En cette attente,
ma chère absente,
votre souvenir hante
mon âme dolente.
Demain, là viendra.
Un jour tu souriras
à nouveau et riras.
Peut-être à mon bras ?