Je reconnais, il faut que je vous l'accorde,
hélas ces temps-ci ma prose fut morose.
Quelle honte d'user d'un ton monocorde,
pour ainsi s'adresser, parler à ma rose.
J'implore grâce d'ainsi altérer l'humeur
du rayon de soleil, ma femme normale.
Dans la foule et son incessante clameur,
vous êtes unique, et mon seul point focal.
Vous voir, est contempler un bien bel avenir.
Passé, présent ; plus que souvenirs à trier
pour le bonheur attendu pouvoir contenir.
Je ne peux vivre sans vous et ne puis nier.
Ce que je veux. Ce que je vois, mon doux rêve,
c'est vivre avec vous, ma Vénus bienvenue.
Vers ce but, tout mon être tendu sans trêve
se projette. Je vous aime sans retenue.