René Beaulieu
Petit poète
Nombre de messages : 11
Age : 68
Localisation : AIX LES BAINS, Savoie
Date d'inscription : 30/12/2011
 |  Sujet: Couleur et douleur Ven 20 Jan - 4:31 | |
| Dans la torpeur des villes s'étreignent les coeurs
Avec les mains des enfants pour unique douleur
Ce ne sont que cris à la porte des rumeurs
L'insolite s'introduit sur tous les pas absolument
Chacun cherche et s'obstine pour les voûtes de la Sixtine
Chacun s'appuie sur un sanglot pour dernier mot
Et tout dérive dans les cales des bateaux des angelots
Des angelots armés de sourires sur les siècles à venir
Et l'on mange son pain noir les vendredis soir
Quand les femmes à voilette s'assient à la lisière des nuits
Et ça guinche au sein des poussières d'or et de bruit
Bientôt tout s'éteind sur le monde des fées
Qui viennent dire bientôt tout sera clarté
Tout sera vagues et frissons et remèdes aux poisons
de toutes sortes
Bientôt les esprits goûteront au jugement dernier
Et dans les abreuvoirs du savoir les jeunes filles pourront voir
la belle vie avec espoir
Et rien ne sera définitif pour autant tant les brumes
épaississent le regard devenu rouge-sang.
René Beaulieu
Dernière édition par René Beaulieu le Ven 20 Jan - 14:37, édité 2 fois | |
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René Beaulieu
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| | Sujet: Re: Couleur et douleur Ven 20 Jan - 14:29 | |
| - René Beaulieu a écrit:
- Dans la torpeur des villes s'étreignent les coeurs
Avec les mains des enfants pour unique douleur
Ce ne sont que cris à la porte des rumeurs
L'insolite s'introduit sur tous les pas absolument
Chacun cherche et s'obstine pour les voûtes de la Sixtine
Chacun s'appuie sur un sanglot pour dernier mot
Et tout dérive dans les cales des bateaux des angelots
Des angelots armés de sourires sur les siècles à venir
Et l'on mange son pain noir les vendredis soir
Quand les femmes à voilette s'assient à la lisière des nuits
Et ça guinche au sein des poussières d'or et de bruit
Bientôt tout s'éteind sur le monde des fées
Qui viennent dire bientôt tout sera clarté
Tout sera vagues et frissons et remèdes aux poisons
de toutes sortes
Bientôt les esprits goûteront au jugement dernier
Et dans les abreuvoirs du savoir les jeunes filles pourront voir
la belle vie avec espoir
Et rien ne sera définitif pour autant tant les brumes
épaississent le regard devenu rouge-sang.
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