Que sommes nous quand on dort, des films argentiques, des scénaristes malheureux, bohémiens, créatures en touts genres, poursuivis ou serviles,des passagers éffervescent sur nos putains de literie chinoise que l'on sent dériver sur le fleuve rougi de l'aube.Cette vie est un gange charriant les milliards de pourritures roses.Une dillution fade, mélange de sueur d'amour et de peur.Au dessus de ces sécretions agités dans la brise, d'éffroyables bêtes blanches s'insinuent dans l'arbre enbriqué,bagne des yeux cavés.Avec leurs regards lointains et défoncé ils tentent de briser les mystères de la vie,politique de la rue,religions damnées,guerres psychologiques et bien d'autres arriveront dans le cortège brumeux avant l'heure du dernier souffle.Avec des mimiques doucereuses et des positions pré-établies ils veulent nous faire croire qu'ils ont tout compris.Mais combien à trouver les bons mots enfouis dans la jarre.Nu je m'enpare du trésort et danse sur les ruines de la civilisations.