Poésie en ligne
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum destiné à la publication de poèmes, afin de partager ensemble l'art poétique.
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Attention : les textes publiés appartiennent à leurs auteurs, ils sont protégés par le droit d'auteur
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 

 Le Grand vide

Aller en bas 
AuteurMessage
ninie
Petit poète
Petit poète



Nombre de messages : 9
Date d'inscription : 21/05/2008

Le Grand vide Empty
MessageSujet: Le Grand vide   Le Grand vide EmptyLun 23 Juin - 14:24

Le grand vide

Un parfum de nostalgie s'engouffre
Dans le vent ébranlé.
Une odeur de mort, de perte dantesque.
Un pays à peine vécu, abandonné aux racines,
Un deuil morcelé à présent
Bientôt jeté au royaume limitrophe
De mon sourire figé.

Suspendue par la gorge
Un coeur trop fagile
Sectionné.
Exquis sont ceux qui arrivent
Mieux que moi à tout emboîter
Dans le plus petit reste d'enfance
Et tout ressortir comme de vieux jouets.

Des nettetés vulnérables,
Des remparts de défaites,
Je peux lui donner des mémoires,
Je peux écrouler les abîmes parfois
Je ne peux pas lui offrir de devenir.

Il y a tant de facilité à vivre
Sans chercher l'envers de la limite.

Atroce beauté que la folie,
Voir plus loin
Affoler les névroses
Halluciner les parois
Infinités de vérités.

S'être privé d'espoir
Avoir, sans le sourire
A voir, sans le savoir
Inlassablement,
Fallait-il tout comprendre
A l'aube, au matin des démences
Une blancheur
Une clarté d'esprit
Des prix pour perpétuer
Avec aisance puisqu'il faut payer.

Des mois, des jours, un trente et un décembre
Je me suis perdue pour le pire
Et l'hiver qui envisage sérieusement
Que je le suive à jamais.
Je suis mortelle
A pas de fourmis
Je suis mortelle
A pas de vérité
Et le ciel gris s'étire.

Une pleine lune qu'on essaie de ne plus regarder
Le prochain rendez-vous troqué à l'éternité.
Fichu le bouclier des vingts ans
Des transparences à éviter pour le moment
Des doléances contre l'épouvantable
C'est tout ce que je peux prier !

Il est premier,
Il est suivant,
Il n'est plus.
Et je coupe mes sourires aux ciseaux
L'espoir des perspectives au couteau.

Des mois affolés
Des désirs atroces, repus d'angoisse
Plus rien de vient !
Rêver que tout est beau
Rêver d'être naïf encore
Tout se cacher
Se sauver de la folie.

La pensée
La même
Toujours et voilà
Que la lune vient me voir
Une dernière fois,
Perce les nuages
Me dit que je ne vaux pas si chère
Bonsoir ma chère !

Il y a désormais à apercevoir
Des bouts de monde, des quartiers de rêves
Des brides de joie...d'une seconde
Et quelques trêves.

Des mois passés, voilà qu'elle est partie
L'air de rien
Aussi brusquement qu'elle était venue.
Quelques sursauts d'éclairs voguent et rient.
On peut être à la fois évanouie et avenir
La belle idée
La belle idiotie
C'est bien ce qui va rester !

Je me suis trop essouffler à tout comprendre
Des sens partout
Des fulgurances qui sapent les bases de l'existence
Si l'on m'avait dit !

N'est vivant que le présent
Juste y aller moins vite, spéculer des plaisirs
Perpétuer la folie des mots
Répandre la sureté et l'oubli
Baptiser nos enfants
Croire toujours
Procéder intelligemment
Faire semblant
Et ça devrait aller
Jusqu'au bout doucement.

Ne rien savoir
Rire un peu
De toute cette métaphysique
Et son grand vide élastique.
Revenir en haut Aller en bas
 
Le Grand vide
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Le vide
» Le vide
» La dialectique du vide
» L'Empire du vide
» Suis-je vide?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Poésie en ligne :: Vos poèmes-
Sauter vers: