Sombre octobre
sur un champs de blé déjà glané
des mains de femmes et de faucheurs
aux sabres affûtés
pendant les saisons passées.
Berceau des céréales mûres,
hôte des corbeaux
aux ailes noires portant sur leur dos
les moulins et les vents,
annonçant de leur cri strident le début
des cruels sillons.
La terre en souffrance,
Le temps, comme les taureaux
avance avec les charrues attelées à leur dos
accompagnés des oiseaux assaillants.
Il sent bon!
L’environnement
Oh! astre au caractère heureux
portant le bonheur sur les près verdoyants.
De tes grimaces livreuses
de périodes remplies de seaux d'eau
Claquant comme un fouet
au dessus du dos des animaux et du laboureur.
Te regardant.
Diable vivant avec un soupçon
de plaisir dans mon âme tremblante.
Magie,
Tes honneurs dans tes robes
de couleurs ténébreuses.
De tes manches sortent
des herbes fraîchement coupées.
Mon cœur me force
avec ses écorces à te rejoindre.
Avec les ailes d'angelot.
Au corps de diable
vêtu de feuilles tachetées de couleurs
mâchées par Zéphyr armé du souffle sacré.
Puis
Je suis épuisé de tes pleures
couleur de bronze
Posant tes nappes laiteuses au petit déjeuné
ramassant les miettes dans la soirée.
Comme une fidèle femme
qui a fait une erreur, mijotant sa soupe
un peu trop pimentée comme tes éclairs.
Me coucher sur ta morosité
Non,non!
J'attendrai que tes vampires se posent
sur ma page de tes crachins mouillée.
J'adore frisonner au couché du soleil
sous ta présence .
Oh! diable adoré.
Mouvement de tes ailes au vacarme
des bielles d'un moulin fatigué.
Mais toujours prêt à transformer
les blés en farine de la couleur du lait
Là où sentent bon les pains frais
Caches-tu une énigme
dans ton égoïsme?
Ou simplement
essais-tu de m'impressionner.
Ah!
Sous ton esplanade de bonheur, le marasme
se brasse , se fracasse sur l’océan en colère
Quel bonheur de te voir
sans tes ailes, là,
coucher comme
un oiseau blessé laissant
passer les rayons du soleil,
Laissant voler ses lucioles
au dessous de ta certitude.
Ta couleur mêlée à
un arc en ciel, m’émerveille.
Je vole vers tes précipitations essayant de
participer à ton caprice.
Mon envie de m'enfoncer
dans la forêt dans ton dos,
et là,
de prendre
plaisir à ramasser les champignons
de ta magie chimérique,
Sentir les frisons
ne pas tomber sur tes poisons
trompeurs
aux couleurs attirantes et parfums insidieux
Je suis blessé comme la terre sillonnée.
Mais prêt à recommencer à pouponner
à nouveau les germes de blés.
S'il te plaît!
Ne change rien!
Je t'aime tel que tu es!
Zoran Savic