Saison aux milles couleurs
Tu nous préviens de la froideur
De cette fin d’année
Dans laquelle la vie se fait emporter
Tu exprimes ton inquiétude
Mais tu nous enveloppes d’une douce quiétude
Tous tes messages restent vains
Car nous sommes noyés dans le vin
Le reste de la vie s’éteint
Mais cela n’est qu’une courte fin
Car le printemps, ton jumeau
Ravive ce joyeux écho
Dame Nature, ta maîtresse
Ne connaît pas la paresse
Elle travaille avec ses petites fées
Qui donnent tes senteurs parfumées
Ah ! L’automne,
Qui prévient cette flore et cette faune
Qu’il est temps de se reposer
Pour mieux revivre à la nouvelle année.
Tu es capricieux
Et lorsqu’il pleut
Ce sont tes larmes que l’on voit
Et dans lesquelles on se noie
Nous ne t’entendons pas
Comme les anges que l’on ne voit pas
Mais sont toujours prêt
Pour vouloir nous aider
Tel un ange
L’époque des vendanges
Tout cela fait parti de toi
Et l’on ne croit que ce que l’on voit
Tu es invisible
Mais pour les enfants tu es visible
Cette vérité
Pour les adultes est caché.