Et je veille sur ta vie.
J’étais ta maman,
Et me voilà ta mère.
J’étais déesse,
Et me voilà obstacle.
Mes yeux même loin de toi,
Veilleront sur ta vie.
Je dormirais toute éveillée
Quand viendra le vent
Qui t’emmènera
Vers tes demains.
Si tu perds la tête
Prends-la à bras le corps.
Ignores ces vipères envieuses
Qui nuiront à tes rêves.
Ne prends que la route
De ton bonheur,
Celle qui te conduira
Où tu te sens chez toi.
Si tu perds le nord,
Prends donc le sud
Laisses aux autres
Leurs états d’âme,
Et voles ta vie
A ceux qui la profane,
Arraches ton bonheur
A ceux qui le nargue.
17 sept 2001.