Je pensais à elle sans même la connaître,
A cette femme que depuis longtemps je chasse.
Étrangère, familière et d'une autre race,
Je pense à elle sans même la reconnaître.
Min, tu t'es posé sur la fleur qui va renaitre.
Ton regard a fendu ma lourde cuirasse,
Il a fait fondre mon épaisse carapace.
Comme un fin papillon dans mon coeur tu pénètres.
Ouvres-moi les portes de ta vie, petit ange,
Rares sont les hommes qui chantent ces louanges.
Tu es pour moi la seule personne authentique.
Gracieuse et sensible, voilà qui elle est,
Celle dont l'ardent sourire m'obnubilais,
Et qui sur moi dépose un baiser romantique.