Quand au ras des pins planera la chevêche,
Quand, las, je poserai mon arc et mes flèches,
Mon tomahawk massif qui pèse dans ma main,
Quand je remiserai mes mocassins de daim,
Quand j'effacerai mes peintures de guerre
Et de mes poignets dénouerai les lanières,
Les laissant tomber dans les épis de seigle,
Quand de mes longs cheveux aussi noirs que le jais
J'ôterai, serein, mes quatre plumes d'aigle
En les offrant au vent dans le jour qui s'enfuit,
Il sera temps pour moi; et sans me retourner
Je prendrai le sentier du Pays de la Nuit...