Quand le ciel mange son croissant
Quand il te cache ses pierreries
Et l’inconstance d’un amant
Viens, je t’attends.
Viens dans la pénombre de Trinacrie
Quand le printemps en embuscade
Cingle dans le maquis de ta vie
Floraison d’épiques promenades.
Quand sous leurs ailes mondaines
Des oiseaux de passage
S’en vont mettre en cage
Tes rimes éoliennes
Viens dans mon désert, je t’attends.