l'oiseau

Les barreaux noirs s'avance a ma vue
Des princes sans visages
Des vues de Byzance
Des colonnes de marbre
Toutes en histoires
Toutes en mémoires
Qui s'effondrent
Je ne veux plus ces restes qui croulent dans mon palais
Demain j'ouvrirai le portail de fer
De cet appendice
Le nouveau monde.
Avec ses plantes de délice
Leurs longues forme magnifiques
Longilignes
Qui parfilent mes nuits sans sommeils
En un cordage de plus
Je vois des arbres
Des monuments
Des familles noués par un même intérêt
Et ma plume qui quitte mes doigts
s'en va
S'en va au vent
Je suis l'oiseau du jardin de l'éternité.