L’âme irascible, insolente, recouvre le ciel
Dans une démesure absolue et violente
De son pied d’argile écrase le soleil
Puis de sa voix supplie nos rêves à la démence
La déchirure de l’aube qui s’infiltre au sommeil
Comme le lac se meurt sur la berge rêveuse
Nous retient à la nuit, nous crucifie au ciel
Rougit à en mourir nos peaux pâles et laiteuses
Ici on s’entend bien, les mots sont de silence
La haine a ses manières de nous faire avancer
Le jour où mon tombeau croisera mon enfance
Mon corps sera de feu, et de cendre, et de paix.